Voici donc le compte-rendu de la partie jouée le dimanche 1er mai, lors du Festival Ludocéan.
Joueurs et rôles :
Patrice : Kynwyl, missionnaire gallois et son escorte.
Gregory : Kunan, chef breton installé depuis peu en Armorique, et sa troupe de bourrins.
Michel : Sigmer, chef franc et sa troupe.
Eric : Arvandus, chef du village, vétéran de l'armée romaine et ses hommes ; villageois, PNJs.
Cette partie fait suite à « L'oeuf du dragon », aventure jouée au Pouldu l'an dernier... et dont je n'ai toujours pas produit le compte-rendu, honte sur moi.
L'action prend donc place au printemps 470 ap. J-C, durant le règne de l'empereur d'occident Anthémius (le dernier empereur d'occident digne de ce nom). Nous sommes un an environ après la bataille de Déols, qui a vu les renforts bretons venus à la rescousse des troupes franques et gallo-romaines, se faire intercepter et disperser par leurs ennemis wisigoths (installés au sud de la Loire) avant d'avoir pu faire la jonction avec leurs alliés.
Le père Kynwyl et ses disciples se sont donc installés (lors de la précédente aventure) en pays pictave, en un lieu qu'on connaîtra plus tard sous le nom de Tiffauges (sous contrôle wisigoth) ; et ils y ont fondé dans des ruines, un établissement monastique.
La population, gallo-romaine comme germanique, les a pour le moins tolérés, et au mieux acceptés. Leur activité spirituelle s'y est développée, mais elle ne saurait rester cloîtrée. Kynwyl est un missionnaire convaincu, et il apparaît que ces contrées gallo-romaines ont replongé de façon évidente dans le paganisme.
Kynwyl effectue donc régulièrement des expéditions à travers les contrées avoisinantes, afin de ramener les autochtones à la Vraie Foi.
Il opère plutôt par le dialogue et la pratique religieuse, que par la force, cependant il sait s'entourer d'hommes aguerris.
Il s'est donc récemment embarqué à bord d'un navire, celui-là même qui l'a transporté il y a peu de Galles en Gaule ; et redescendant le cours de la Loire, est arrivé sur les côtes du pays namnète.

Près de la côte ils aperçoivent un village, à côté duquel la population semble s'être réunie dans une prairie, avec tout le bétail. Chose curieuse, deux bûchers ont été dressés, près desquels se trouvent une vieille femme, et un homme muni d'une torche.

Ce dernier boute le feu au bûcher après que des paroles rituelliques aient été clamées ; intrigué le Père Kynwyl demande à ses gens d'accoster.
Les combattants d'Arvandus, qui sont répartis dans la plaine, s'approchent pour voir de quoi il retourne. Dans le même temps, les troupeaux (bovins et ovins) sont menés par leurs pâtres entre les bûchers allumés.

Joueurs et rôles :
Patrice : Kynwyl, missionnaire gallois et son escorte.
Gregory : Kunan, chef breton installé depuis peu en Armorique, et sa troupe de bourrins.
Michel : Sigmer, chef franc et sa troupe.
Eric : Arvandus, chef du village, vétéran de l'armée romaine et ses hommes ; villageois, PNJs.
Cette partie fait suite à « L'oeuf du dragon », aventure jouée au Pouldu l'an dernier... et dont je n'ai toujours pas produit le compte-rendu, honte sur moi.
L'action prend donc place au printemps 470 ap. J-C, durant le règne de l'empereur d'occident Anthémius (le dernier empereur d'occident digne de ce nom). Nous sommes un an environ après la bataille de Déols, qui a vu les renforts bretons venus à la rescousse des troupes franques et gallo-romaines, se faire intercepter et disperser par leurs ennemis wisigoths (installés au sud de la Loire) avant d'avoir pu faire la jonction avec leurs alliés.
Le père Kynwyl et ses disciples se sont donc installés (lors de la précédente aventure) en pays pictave, en un lieu qu'on connaîtra plus tard sous le nom de Tiffauges (sous contrôle wisigoth) ; et ils y ont fondé dans des ruines, un établissement monastique.
La population, gallo-romaine comme germanique, les a pour le moins tolérés, et au mieux acceptés. Leur activité spirituelle s'y est développée, mais elle ne saurait rester cloîtrée. Kynwyl est un missionnaire convaincu, et il apparaît que ces contrées gallo-romaines ont replongé de façon évidente dans le paganisme.
Kynwyl effectue donc régulièrement des expéditions à travers les contrées avoisinantes, afin de ramener les autochtones à la Vraie Foi.
Il opère plutôt par le dialogue et la pratique religieuse, que par la force, cependant il sait s'entourer d'hommes aguerris.
Il s'est donc récemment embarqué à bord d'un navire, celui-là même qui l'a transporté il y a peu de Galles en Gaule ; et redescendant le cours de la Loire, est arrivé sur les côtes du pays namnète.

Près de la côte ils aperçoivent un village, à côté duquel la population semble s'être réunie dans une prairie, avec tout le bétail. Chose curieuse, deux bûchers ont été dressés, près desquels se trouvent une vieille femme, et un homme muni d'une torche.

Ce dernier boute le feu au bûcher après que des paroles rituelliques aient été clamées ; intrigué le Père Kynwyl demande à ses gens d'accoster.
Les combattants d'Arvandus, qui sont répartis dans la plaine, s'approchent pour voir de quoi il retourne. Dans le même temps, les troupeaux (bovins et ovins) sont menés par leurs pâtres entre les bûchers allumés.

Dernière édition par Eric de Gleievec le Dim 8 Mai 2022 - 23:51, édité 1 fois