J'en suis médusé !

Comment traverser une rivière en utilisant un radeau ? Explications sur mon blog en délire :
https://dunapodanslair.blogs.fr/

Si je comprends bien le radeau avance au gré des flots ?
A l'armée nos groupes de combat devaient traverser rivières ou autre plans d'eau sur de frêles esquifs, le moyen de locomotion étant la pelle U.S. que nous portions au ceinturon, deux ramant d'un côté, deux de l'autre et un cinquième larron se servant de sa pelle comme gouvernail ; je ne dirai pas que c'est mission impossible, mais si ennemis il y avaient sur la rivé opposée, ils pouvaient largement jouer aux cartes en nous attendant.

kiyomori a écrit:Si je comprends bien le radeau avance au gré des flots ?
A l'armée nos groupes de combat devaient traverser rivières ou autre plans d'eau sur de frêles esquifs, le moyen de locomotion étant la pelle U.S. que nous portions au ceinturon, deux ramant d'un côté, deux de l'autre et un cinquième larron se servant de sa pelle comme gouvernail ; je ne dirai pas que c'est mission impossible, mais si ennemis il y avaient sur la rivé opposée, ils pouvaient largement jouer aux cartes en nous attendant.

On va tester le scénario vendredi. ça peut en effet tourner à la marave générale mais y a sûrement moyen d'éviter ça. Faut une bonne couverture et ne pas oublier qu'il y a un pont donc l'ennemi n'attendra pas tous les radeaux sur l'autre rive. Il devra mobiliser des forces pour défendre le pont.

Une avance au gré des flots, c'est exact.

Pour le reste, en bonne tactique, mieux vaut traverser une rivière quand il n'y a pas ou peu d'ennemis sur l'autre rive. Sauf à vouloir jouer les kamikazes. C'est en tout cas ce que prévoit mon scénario.

L'idée est la suivante. Comme cela s'est passé en 1813, la Bidasoa a été gonflée par un brusque orage. Or, qui a déjà vu un gave pyrénéen en colère sait ce que cela représente comme remous et comme hasards de navigation.

La traversée en radeau présente deux avantages.

D'abord, elle permet d'éviter un trop grand encombrement des troupes assaillantes chargées de passer sur le pont étroit qui relie les deux rives. Pont qui est situé sur le côté de la table par lequel arrivent les assaillants.

Ensuite,  cette traversée  introduit une incertitude intéressante dans le déroulement de la bataille . Bataille qui va avoir lieu avec des entrées différées de troupes échelonnées sur plus de 8 tours de jeu.
Celles-ci auront lieu à flots quaisi continus chez les Français qui ont l'initiative de l'attaque, et à raison d'une entrée tous les deux tours chez les défenseurs qui sont prévenus au fur et à mesure par une estafette de l'avancée des Français. Ce qui laisse le temps aux assaillants de progresser.

Comme on ne sait pas trop à quel endroit les radeaux vont pouvoir accoster, les Français vont devoir adapter leur tactique en conséquence. Quant aux défenseurs portugais, espagnols et anglais, ils devront faire de même.

Bref, des deux côtés, il faudra être réactif et mobile.

Enfin, n'oublions pas que l'on se trouve là au Pays Basque, fût-il espagnol. Or, chez les Basques, on met du piment partout. Dans l'assiette, comme dans les bastons. Et je vous parle pas du reste.

Bonne idée en effet !

...et qui peut aussi bien s'adapter aux règles de jeu où on joue par bataillons compacts, qu'aux règles d'escarmouche.

Là c'est pour "Vive l'Empereur" ?

Patrice a écrit: Là c'est pour "Vive l'Empereur" ?

Exact. Mais cela peut aussi  s'appliquer à Argad.

On peut même corser les choses ou bien  les rendre plus naturelles.

Comme tu l'as vu, le radeau avance en effet soit tout droit soit sur sa droite, jamais à gauche. Car le but, c'est quand même d'arriver sur l'autre rive.

Cela dit, on peut aussi imaginer un carton directionnel couvrant 180 degrés et divisé en 11 parties.

On utilise alors deux dés 6.
Sachant qu'un résultat de 2 fait partir l'embarcation complètement à gauche, 6 ou 7 la font aller à peu près devant elle, et 12 complètement à droite.

Bref, on aurait là un risque de navigation "folle" pratiquée lorsque la rivière est considérée comme particulièrement tumultueuse.

Pour pimenter la traversée, la distance parcourue est augmentée à chaque tour afin de simuler la vitesse du courant.

Idem pour le résultat du jet de dé permettant de savoir si, lorsqu'il heurte une pile de pont, le radeau se brise ou pas.

Ca peut être très rigolo. Du moins pour les spectateurs  

Et si on n'est pas trop bêtes... un sapeur sur le premier radeau devrait dérouler un gros cordage pendant sa traversée, et s'empresser de le fixer à un poteau sur l'autre rive pour faciliter le passage des radeaux suivants...

Poteau qui pourra alors devenir un objectif à détruire pour les tirailleurs ou artilleurs adverses.  

Par ailleurs j'ai ouvert un autre sujet pour étudier davantage cette idée de gabarit sans polluer ce fil-ci.
http://argad.1fr1.net/t2191-courant-de-riviere#20076