Qu'on la joue dans 15 jours à Rennes ou pas, je me permets de l'introduire tout de suite :
L'action commence donc en 1630. Cela fait maintenant 12 ans que la guerre règne dans l'Empire, déclenchée par la révolte des Etats de Bohême, soucieux de préserver leurs libertés religieuses.
Nous n'allons pas passer ici en revue tous les évènements politiques et militaires de ces premières années de guerre ; pour aller au plus court, disons que le début de la guerre a pris l'aspect d'un conflit entre, d'une part les Princes membres de l'Union Evangélique (calvinistes), soutenus par diverses puissances étrangères (Angleterre, Transylvanie, Danemark, Hollande...) et les Habsbourg, représentant le pouvoir impérial, et soutenus par l'Espagne et la Ligue Catholique.
A noter que d'une façon générale, les princes luthériens de l'Empire, au mieux sont restés neutres, au pire ont soutenu le parti impérial/catholique contre les insurgés calvinistes.
Après de nombreuses campagnes aux fortunes variées, à travers quasiment toutes les provinces de l'Empire, les Habsbourg sont enfin victorieux sur quasiment tous les terrains. Seuls, la Hesse-Cassel (calviniste) et la ville de Magdebourg (majoritairement luthérienne, mais dont le conseil se voit menacé d'être dépossédé par l'évêque d'Osnabrück) résistent encore ; mais pour combien de temps ?
En clair, la guerre semble toucher à sa fin, et la maison des Habsbourg pourrait en sortir fort grandie. Ce qui ne plaît pas du tout à son Eminence le Cardinal de Richelieu, qui dès lors met en œuvre toute une politique de négociations secrètes, afin que de nouvelles puissances s'engagent dans le conflit. En premier lieu il parvient à convaincre le roi de Suède, Gustave Adolphe, de renoncer à la guerre contre son cousin Sigismond roi de Pologne, dans laquelle il s'enlise depuis quelques années, pour s'en aller soutenir les Evangélistes en terre impériale. Les transactions finissent par porter leurs fruits, car la paix est signée entre la Pologne et la Suède, qui peut dès lors intervenir en Allemagne. C'est ainsi que le 06 juillet 1630, Gustave-Adolphe débarque en Poméranie à la tête d'une petite armée. Peu à peu d'autres troupes suivent, et bientôt la plus grande partie du littoral de Mecklembourg et de Poméranie est tenue par les troupes suédoises (parmi lesquelles on compte de nombreux effectifs finnois ou baltes, et de nombreux mercenaires venus des îles britanniques, y compris Irlandais et Ecossais).
L'action commence donc en 1630. Cela fait maintenant 12 ans que la guerre règne dans l'Empire, déclenchée par la révolte des Etats de Bohême, soucieux de préserver leurs libertés religieuses.
Nous n'allons pas passer ici en revue tous les évènements politiques et militaires de ces premières années de guerre ; pour aller au plus court, disons que le début de la guerre a pris l'aspect d'un conflit entre, d'une part les Princes membres de l'Union Evangélique (calvinistes), soutenus par diverses puissances étrangères (Angleterre, Transylvanie, Danemark, Hollande...) et les Habsbourg, représentant le pouvoir impérial, et soutenus par l'Espagne et la Ligue Catholique.
A noter que d'une façon générale, les princes luthériens de l'Empire, au mieux sont restés neutres, au pire ont soutenu le parti impérial/catholique contre les insurgés calvinistes.
Après de nombreuses campagnes aux fortunes variées, à travers quasiment toutes les provinces de l'Empire, les Habsbourg sont enfin victorieux sur quasiment tous les terrains. Seuls, la Hesse-Cassel (calviniste) et la ville de Magdebourg (majoritairement luthérienne, mais dont le conseil se voit menacé d'être dépossédé par l'évêque d'Osnabrück) résistent encore ; mais pour combien de temps ?
En clair, la guerre semble toucher à sa fin, et la maison des Habsbourg pourrait en sortir fort grandie. Ce qui ne plaît pas du tout à son Eminence le Cardinal de Richelieu, qui dès lors met en œuvre toute une politique de négociations secrètes, afin que de nouvelles puissances s'engagent dans le conflit. En premier lieu il parvient à convaincre le roi de Suède, Gustave Adolphe, de renoncer à la guerre contre son cousin Sigismond roi de Pologne, dans laquelle il s'enlise depuis quelques années, pour s'en aller soutenir les Evangélistes en terre impériale. Les transactions finissent par porter leurs fruits, car la paix est signée entre la Pologne et la Suède, qui peut dès lors intervenir en Allemagne. C'est ainsi que le 06 juillet 1630, Gustave-Adolphe débarque en Poméranie à la tête d'une petite armée. Peu à peu d'autres troupes suivent, et bientôt la plus grande partie du littoral de Mecklembourg et de Poméranie est tenue par les troupes suédoises (parmi lesquelles on compte de nombreux effectifs finnois ou baltes, et de nombreux mercenaires venus des îles britanniques, y compris Irlandais et Ecossais).