Guerres d'Amérique mi-XVIIIe, fin XVIIIe, début XIXe

La fiche résumée pour la guerre de Sept ans en Amérique du Nord ou guerre de la Conquête (son nom québecois) 1754-1760 (abréviation anglaise : FIW) n'était plus en ligne depuis longtemps, n'étant plus raccord avec les autres tableaux pour les armes de cette période.

En fait, ça fait un bon moment qu'elle avait été remise à jour, mais du coup il fallait aussi finir une extension pour aller avec.
(...et il était quand même assez étonnant que la seule extension un peu détaillée pour Argad soit celle sur le Japon Sengoku qui est un sujet sur lequel je ne connaissais absolument rien au départ - merci Euthanasor).

Donc voilà, pas tout à fait finalisée mais avec quelques corrections ça devrait aller... la fiche résumée, ET une extension de 11 pages derrière (excusez du peu...) pour ce contexte élargi, donc la guerre de Sept ans en Amérique du Nord ou guerre de la Conquête 1754-1760  (abréviation anglaise : FIW), la guerre d’indépendance des États-Unis 1775-1783 (en anglais : AWI), la guerre anglo-américaine de 1812, et les premiers conflits entre les Autochtones et les États-Unis comme la guerre du Nord-Ouest.

...et c'est encore incomplet, car pour ne pas encombrer le lecteur (défaut habituel des documents Argad de faire croire que c'est compliqué alors que c'est simpliste) j'ai séparé la deuxième partie qui n'est pas encore finie, et qui traite du combat par unités, "petite guerre" ou en ordre serré.

EDIT : ce document est ...en finition.

Encore quelques corrections de bribes de phrases un peu lourdingues ou pas assez explicites... comme d'hab.

Et une incertitude sur les tirs à travers la "forêt ouverte" (une nouvelle catégorie de terrain, bien pratique et même indispensable dans ce contexte, mais qui manque encore de tests).

Des petits détails quoi.

Patrice a écrit:Encore quelques corrections de bribes de phrases (...) Des petits détails quoi.

Ça avance...

Du coup (et en relisant aussi des comptes-rendus de parties anciennes) il y a une nouvelle dénomination d'entraînement qui apparaît utile : la « petite guerre » (nom donné à l'époque à la guerre d'escarmouche).

C'est différent et plus adapté à manier que la catégorie "ordre dispersé" des troupes militaires régulières (même si ça peut se recouper).

Pour le XVIIIe siècle en Amérique du Nord-Ouest, il suffit de considérer que les personnages dont les figurines sont représentées avec des "mitasses" (jambières à la mode autochtone) et des mocassins, au lieu de la tenue européenne, ont cette habitude de combat, c'est pratique pour les reconnaître.

Une critique faite au tableau de tir précédent était le malus imposé aux guerriers autochtones tirant au fusil.

Il semble qu'ils étaient de bons tireurs, et – ce que je sous-estimais – efficaces pour entretenir et réparer leurs armes par eux-mêmes, ça semble maintenant bien documenté.

La faiblesse c'est plutôt qu'ils ne supportent pas de rester faire des échanges de tirs à découvert (ce qui est vrai aussi, en général, des colons nés sur place, contrairement aux troupes européennes).

Donc plutôt qu'un malus au tableau de tir, il pourrait s'agir d'un test moral (ce qui était déjà plus ou moins prévu pour les colons) si on veut les faire rester à découvert sous les tirs.

Joint au fait qu'ils bénéficient d'une protection en forêt ouverte, sans en être gênés.

Je vais ressortir un document (même résumé) d'ici la partie animée par J-J à Theix.

Mes principales suggestions pour ce contexte (déjà appliquées ou testées dans des parties précédentes) :

– les grenadiers british, les Highlanders, et la plupart des guerriers autochtones, sont classe 4 (et bien sûr aussi quelques gradés d'autres unités)

– l'infanterie de ligne, les Provinciaux anglo-américains, les Rangers, certains coureurs des bois, et quelques autochtones européanisés (Mohicans de Stockbridge ?) sont classe 3.

– les milices et colons sont classe 2 (sauf quelques vétérans parmi eux).

Toute l'infanterie régulière est entraînée à l'ordre serré ; des troupes régulières légères connaissent aussi l'ordre dispersé. Certaines troupes régulières ou non, et les Autochtones, sont entraînés à la “petite guerre“ qui permet notamment de tirer parti des forêts ouvertes.

Les Autochtones, et les Highlanders quand ils posent leur fusil pour attaquer à l'épée, peuvent causer un test de terreur avant le contact.

Les miliciens et soldats nés en Amérique (sauf peut-être le Royal American rgt) détestent rester en ordre serré à découvert sous le feu, s'ils y sont forcés ils peuvent faire un test pour aller s'abriter.

...

Pas mal, j'approuve.
L'infanterie légère régulière britannique, tu la considères classe 3 entraînée à l'ordre dispersé je suppose. Est-elle aussi entraînée à la "petite guerre" ? (Je dirais que oui mais on peut en discuter).

Eric de Gleievec a écrit:L'infanterie légère régulière britannique, tu la considères classe 3 entraînée à l'ordre dispersé je suppose.

Oui.

Eric de Gleievec a écrit:Est-elle aussi entraînée à la "petite guerre" ? (Je dirais que oui mais on peut en discuter).

C'est forcément un peu arbitraire... Ceux qui sont là depuis un moment oui, ceux qui viennent d'arriver non.

Dans les quelques parties précédentes, pour les distinguer facilement dans le jeu, ceux habitués à la petite guerre sont souvent représentés en jambières “mitasses“, basques raccourcies, pas forcément en tricorne. C'est le critère que j'utilise pour les distinguer de ceux, en uniforme européen standard, moins habitués à ce genre de guérilla. Ça permet de jouer rapidement, instinctivement (comme eux-mêmes sur la table).

Patrice a écrit:

Eric de Gleievec a écrit:L'infanterie légère régulière britannique (...) est-elle aussi entraînée à la "petite guerre" ? (Je dirais que oui mais on peut en discuter).

C'est forcément un peu arbitraire... Ceux qui sont là depuis un moment oui, ceux qui viennent d'arriver non.

Dans les quelques parties précédentes, pour les distinguer facilement dans le jeu, ceux habitués à la petite guerre sont souvent représentés en jambières “mitasses“, basques raccourcies, pas forcément en tricorne. C'est le critère que j'utilise pour les distinguer de ceux, en uniforme européen standard, moins habitués à ce genre de guérilla. Ça permet de jouer rapidement, instinctivement (comme eux-mêmes sur la table).

Ceux-là ont visiblement eu le temps de s'y habituer.

SIR JACK a écrit:Voilà les légers anglais et leurs casquettes bizarroïdes. C'est du Warlord métal, toujours.