Euthanasor a écrit:Encore faut-il être bien descendant des personnes enregistrées. La probabilité devient infime au fil des générations. Mais ça fait rêver tout de même. J'ai préféré faire mon test génétique pour connaître mes origines ethnologiques.
A partir de la révolution française l'état civil est assez bien structuré et il est assez facile de remonter jusqu'à cette période, soit déjà environ 7 générations.
Ensuite effectivement dans toutes les familles il y a des père inconnus, c'est plus rare pour les mères. Sur les 800 individus que compte mon arbre aujourd'hui, moins de 10 pères inconnus - ça n'empêche pas de remonter la branche maternelle où se trouvent aussi nos ancètres - et un seul enfant abandonné, dont j'avais quand même l'identité de la mère.
En fait il ne faut pas se fixer sur la seule ascendance patronymique.
J'ai aussi fait le test génétique (MyHeritage) mais je trouve que l'interprétation est assez curieuse. Je me suis vu attribuer 35% d'"anglais" alors que je n'ai pas un seul ancêtre hors de France sur les 12 générations ascendantes ce qui à ce niveau ne représente qu'à peine 1% de gènes transmis. Il faut donc le lire comme une appartenance à un même groupe, dont la majorité des représentants ayant fait le test se trouvent en Angleterre. Il en est vraisemblablement de même pour les 35 autres pourcent d'"ibérique" affichés, quand je n'ai pas un seul ancêtre connu au sud de Cholet, sur la même période.
On pourrait prendre l'hypothèse d'une transmission génétique par les garnisons espagnoles cantonnées en Bretagne du temps des guerres de la ligue, mais il n'étaient pas suffisamment nombreux pour que ce soit le cas et c'est beaucoup trop éloigné dans le temps.
Non ce qui me semble intéressant avec le test génétique c'est de trouver des correspondances avec d'autres individus. Mais pour l'instant, en dehors de membres de ma famille, je n'ai jamais dépassé les 0,40%, soit un rang d'arrière-arrière petit cousin.