Quand l'extension de la règle Argad sur la guerre de Trente Ans est parue, la règle proposée pour les piquiers était que la pique ne peut être utilisée que par des unités en ordre serré ; les piquiers se trouvant au contact d'un ennemi sans être formés en ordre serré doivent lâcher leur pique pour prendre leur épée.
Après quelques tests, il a été admis que la pique peut quand même être utilisée au premier tour d'une mêlée sans être formé en ordre serré ; après quoi la règle d'origine s'applique.
Quand l'extension sur le Japon Sengoku a été préparée, j'ai fait comme d'habitude pour traiter une nouvelle période : d'abord dupliquer ou copier-coller les tableaux et règles des périodes les plus ressemblantes existant déjà dans la règle Argad (dans ce cas : bas Moyen Âge et XVIIe siècle) puis y changer petit à petit tout ce qui est différent. Pour les armes et équipements ça se règle assez vite ; pour les tactiques c'est souvent un peu plus long à rééquilibrer.
Dans les explications jointes à la fiche résumée Argad Sengoku, le nagae yari est traité comme la pique européenne. Ça ne semble pas satisfaisant, car (arrêtez-moi si je me trompe) :
— Dans nos récentes parties Sengoku on n'a pas ressenti le besoin d'utiliser la notion d'ordre serré.
— Les Japonais ne mettaient pas leurs piquiers en énormes formations denses comme les Européens de la même époque ou les Grecs antiques ?
— Le nagae yari n'était peut-être pas toujours aussi long que la pique européenne ?
— J'ai vu une référence selon laquelle il était possible, et même conseillé aux ashigarus, de taper sur la tête des piétons ennemis avec leur pique… (!?)
…Tout cela semble plaider pour une classification différente du nagae yari, en permettant son usage sans être en formation (sauf en intérieur bien sûr) ?
Remarquez que le naginata a, quant à lui, été différencié de la vouge ou hallebarde européenne, à laquelle il était assimilé dans la première version de l'extension japonaise d'Argad.
Après quelques tests, il a été admis que la pique peut quand même être utilisée au premier tour d'une mêlée sans être formé en ordre serré ; après quoi la règle d'origine s'applique.
Quand l'extension sur le Japon Sengoku a été préparée, j'ai fait comme d'habitude pour traiter une nouvelle période : d'abord dupliquer ou copier-coller les tableaux et règles des périodes les plus ressemblantes existant déjà dans la règle Argad (dans ce cas : bas Moyen Âge et XVIIe siècle) puis y changer petit à petit tout ce qui est différent. Pour les armes et équipements ça se règle assez vite ; pour les tactiques c'est souvent un peu plus long à rééquilibrer.
Dans les explications jointes à la fiche résumée Argad Sengoku, le nagae yari est traité comme la pique européenne. Ça ne semble pas satisfaisant, car (arrêtez-moi si je me trompe) :
— Dans nos récentes parties Sengoku on n'a pas ressenti le besoin d'utiliser la notion d'ordre serré.
— Les Japonais ne mettaient pas leurs piquiers en énormes formations denses comme les Européens de la même époque ou les Grecs antiques ?
— Le nagae yari n'était peut-être pas toujours aussi long que la pique européenne ?
— J'ai vu une référence selon laquelle il était possible, et même conseillé aux ashigarus, de taper sur la tête des piétons ennemis avec leur pique… (!?)
…Tout cela semble plaider pour une classification différente du nagae yari, en permettant son usage sans être en formation (sauf en intérieur bien sûr) ?
Remarquez que le naginata a, quant à lui, été différencié de la vouge ou hallebarde européenne, à laquelle il était assimilé dans la première version de l'extension japonaise d'Argad.