On se souvient qu'il y a quelque temps, Messire Grosvalde (alors PNJ) commandait au nom du roi de l'Ouest, Incon III, la garde de la Vallée du Dragon triste.
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Grâce à lui l'ordre et la paix régnaient, les habitants de la vallée lui en étaient reconnaissants, les pèlerins affluaient au temple du Dragon triste pour
passer un moment avec les prêtresses prier.
Malheureusement, l'arrivée de plusieurs aventuriers sans scrupules et une invasion de Hobgobelins mirent fin à cet agréable temps. Les aventuriers fouinèrent dans des affaires qui ne les regardaient point ; le raid de Hobgobelins fit des dégâts dans la vallée – où ils entrèrent par un col dont Grosvalde, dans un louable effort d'économie des deniers royaux, avait
privatisé sous-traité confié la surveillance à une petite tribu locale de Gobelins mais ceux-ci ne se sentirent pas assez costauds pour empêcher l'invasion.
Grosvalde dut alors s'exiler avec quelques-uns de ses hommes les plus fidèles, emportant avec eux leurs maigres économies.
Quelle ne fut pas sa surprise d'être rattrapé un peu plus loin par une troupe de Nains descendus des montagnes qui bordent la vallée, qui lui réclamèrent avec insistance une quelconque pierre rougeâtre qui semblait avoir pour eux un grand intérêt folklorique.
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Soucieux de respecter les
ridicules charmantes coutumes traditionnelles des espèces
inférieures non-humaines, Grosvalde (encore PNJ) le leur remit bien volontiers après une courte discussion.
Puis, pendant de longs mois, Grosvalde et sa petite troupe
se planquèrent vécurent une vie saine et joyeuse au grand air dans les confins nord-est du royaume, inquiets de la colère du roi Incon III à qui les aventuriers avaient sûrement raconté tout un tas de calomnies.
Et alors le bruit a couru que les neiges avaient fondu sur des cols de montagne et qu'une vallée inconnue, où la main de l'homme n'avait encore jamais mis le pied, se trouvait de l'autre côté.
Grosvalde et sa troupe passèrent aussitôt la montagne pour y aller. Au début de cette aventure, ils y ont déjà construit un fortin de bois, ont commencé quelques activités agricoles, et ont réussi à nouer des contacts pacifiques avec des Centaures.
Quelle n'est pas la surprise de Grosvalde d'apercevoir des Gobelins monteurs de loups au loin dans la vallée ; puis de voir soudain apparaître, sur une colline proche, une bande mêlée de Semi-Orcques et d'Ouroucailles apparemment occupés à se bagarrer entre eux. Au bout d'un moment ils semblent se calmer, mais le chevaucheur humain envoyé à leur rencontre ne parvient pas à démêler clairement leurs intentions.
Grosvalde qui se croyait à peu près tranquille dans ce lieu reculé voit soudain débouler de tous côtés des troupes variées et apparemment hostiles, dont plusieurs viennent de l'ouest, du royaume d'Incon, ce qui ne le rassure pas du tout !
Heureusement, les Mi-Orcques, qui semblaient avoir l'intention d'attaquer le fort (deux d'entre eux portaient un tronc d'arbre destiné à enfoncer les portes) changent d'avis et se précipitent sur les Nains.
Malgré plusieurs demandes, Grosvalde
terrifié animé d'une sage prudence refuse de laisser entrer qui que ce soit dans son fort, sauf quelques blessés. Il refuse également l'entrée à une troupe de Halflingues (ce qui s'avèrera être une erreur). Les Halflingues se mettent alors à faire la cuisine au pied même du rempart de bois …et parviennent à y foutre le feu !
Les mercenaires attaquent soudain les Halflingues ! Du haut de son palis, Grosvalde assiste impuissant au meurtre d'un enfant par un Elfe sanguinaire et impitoyable. Une fois le début d'incendie éteint, il n'écoute que son
intérêt bon cœur et recueille la mère de l'enfant ainsi que quatre archers halflingues survivants du massacre. Après quoi, il est aussi surpris que tout le monde en voyant arriver un bébé dragon, et encore plus lorsque la prêtresse parvient à amadouer celui-ci.