Bon alors… j'avais prévu un autre titre… mais cet autre titre dévoilerait un élément de l'énigme… donc je n'ai plus de titre...
Suite à une précédente aventure où Monsieur de Kertheiz, officier de Compagnie Franche de la Marine, et Monsieur Le Hir de Lostbraz, capitaine corsaire, avaient sauvé la vie d'un jeune homme que les méchants Anglois vouloient pendre ; le père de ce jeune homme, Monsieur Biennofont (un cousin des Toulvarère, issu d'une branche cadette de cette célèbre famille bretonne), les invite chez lui à une petite réception pour les remercier.
Monsieur Biennofont possède une « habitation » (exploitation agricole) au nord de Saint-Domingue :
Récemment française après avoir été espagnole, cette contrée, située en face de l'île de la Tortue maintenant inhabitée, est encore assez peu policée. On peut y craindre divers « forbans » (pirates occasionnels) de toutes nationalités, français, anglais ou espagnols…
Il y a quelques autres invités, venus du bourg voisin : le curé, le médecin, un officier de garnison (François du Breuil, lieutenant d'une compagnie détachée de la Marine)… celui-ci a amené avec lui un marchand récemment arrivé, Monsieur Becquefleur. Sont aussi présents les enfants de Monsieur Biennofont : son bien-aimé fils Aymé (celui-là même qui avait été sauvé de la pendaison) et sa fille Honorée, ainsi que leur cousine, Mademoiselle Clotirisse de Toulvarère (que nous avons souvent déjà rencontrée).
Monsieur Biennofont fait un petit discours, puis les invités mangent et boivent. Plusieurs d'entre eux remarquent qu'une servante les observe curieusement.
Les rôles :
Nicolas : Becquefleur marchand ; et Du Breuil officier de compagnie détachée de la Marine en garnison
Ehouarn : Lostbraz capitaine corsaire
Laurent : Kertheiz officier de Compagnie Franche de la Marine
Marianne : servantes noires.
Monsieur de Lostbraz demande à Mademoiselle Clotirisse de lui faire visiter les lieux ; elle accepte bien volontiers, souhaitant apparemment d'autres distractions qu'avec sa cousine Honorée. Monsieur Becquefleur propose de se joindre à eux ; Lostbraz parvient à l'en dissuader, et va s'attarder pendant un (très) court moment avec Mademoiselle Clotirisse en haut de la colline, derrière les bassins à indigo.
Le village de Saint-Yves, où tout semble calme :
Monsieur de Kertheiz s'y est logé dans la meilleure chambre de l'auberge (à l'étage). Plus loin, la maison de planches au toit grisâtre vient d'être rachetée par le marchand Becquefleur ; il paraît que le précédent propriétaire, un Irlandais, a été assassiné, et les Noirs disent avoir entendu son fantôme y faire du bruit trois jours après.
Kertheiz remarque vite que la garnison se tient très mal : le lieutenant du Breuil passe son temps à la taverne, et les soldats sont peu motivés et indisciplinés ; seul le sergent semble être à peu près sérieux.
Pour leur faire honte, Kertheiz fait manœuvrer ses soldats auprès du petit bastion tenu par la garnison :
Un petit bateau espagnol, le San Guacamole de la Constipación, passe de temps en temps pour faire du commerce ; son équipage propose des tonneaux de rhum « oubliés par un navire qui partait pour l'Espagne » ou quelques objets de valeur « tombés d'un bateau »… Quelques villageois et marchands, dont Becquefleur, se précipitent ; le lieutenant du Breuil ferme les yeux, il semble profiter de repas gratuits à l'auberge.
Sous prétexte d'aller faire une partie de chasse, et accompagné de quelques membres de son équipage et de la servante noire de l'habitation Biennofont (mais après avoir éloigné Aymé) Lostbraz amène des vivres à un esclave en fuite réfugié sur la Grande Morne (colline). Il se doute qu'ils sont sûrement plusieurs.
…après une discussion, ceux-ci leur permettent de poster quelques hommes derrière la colline, mais ils refusent de s'engager à leurs côtés.
Les relations se sont tendues entre les deux officiers de la Marine. Assez étonnamment, Du Breuil fait mettre aux arrêts son propre sergent, et s'enferme un moment dans le bastion. Kertheiz réagit en faisant encore quelques manœuvres au pied de celui-ci.
Puis, ne voulant pas perdre son temps, il éloigne soudain sa troupe et la dirige vers une colline proche. Mais un peu plus tard, alors que Du Breuil est retourné à l'auberge comme à son habitude, il se voit soudain entouré de quatre soldats de Kertheiz qui ont ordre de l'arrêter. Une longue discussion s'ensuit, durant laquelle tout le village se rassemble comme au spectacle… Du Breuil, qui n'hésite pas à brandir son pistolet sous le nez des soldats, parvient finalement à convaincre Kertheiz de ne pas insister…
Kertheiz a commencé a dresser des gabions pour se fortifier sur la colline qui domine le village. Bien lui en a pris, car un groupe d'inconnus apparaît brusquement à quelque distance et se précipite vers les premières maisons, en criant en anglais…
…et là, tout s'accélère soudain (sans que les mystères ne semblent résolus) et je n'ai plus de photos…
Suite à une précédente aventure où Monsieur de Kertheiz, officier de Compagnie Franche de la Marine, et Monsieur Le Hir de Lostbraz, capitaine corsaire, avaient sauvé la vie d'un jeune homme que les méchants Anglois vouloient pendre ; le père de ce jeune homme, Monsieur Biennofont (un cousin des Toulvarère, issu d'une branche cadette de cette célèbre famille bretonne), les invite chez lui à une petite réception pour les remercier.
Monsieur Biennofont possède une « habitation » (exploitation agricole) au nord de Saint-Domingue :
Récemment française après avoir été espagnole, cette contrée, située en face de l'île de la Tortue maintenant inhabitée, est encore assez peu policée. On peut y craindre divers « forbans » (pirates occasionnels) de toutes nationalités, français, anglais ou espagnols…
Il y a quelques autres invités, venus du bourg voisin : le curé, le médecin, un officier de garnison (François du Breuil, lieutenant d'une compagnie détachée de la Marine)… celui-ci a amené avec lui un marchand récemment arrivé, Monsieur Becquefleur. Sont aussi présents les enfants de Monsieur Biennofont : son bien-aimé fils Aymé (celui-là même qui avait été sauvé de la pendaison) et sa fille Honorée, ainsi que leur cousine, Mademoiselle Clotirisse de Toulvarère (que nous avons souvent déjà rencontrée).
Monsieur Biennofont fait un petit discours, puis les invités mangent et boivent. Plusieurs d'entre eux remarquent qu'une servante les observe curieusement.
Les rôles :
Nicolas : Becquefleur marchand ; et Du Breuil officier de compagnie détachée de la Marine en garnison
Ehouarn : Lostbraz capitaine corsaire
Laurent : Kertheiz officier de Compagnie Franche de la Marine
Marianne : servantes noires.
Monsieur de Lostbraz demande à Mademoiselle Clotirisse de lui faire visiter les lieux ; elle accepte bien volontiers, souhaitant apparemment d'autres distractions qu'avec sa cousine Honorée. Monsieur Becquefleur propose de se joindre à eux ; Lostbraz parvient à l'en dissuader, et va s'attarder pendant un (très) court moment avec Mademoiselle Clotirisse en haut de la colline, derrière les bassins à indigo.
Le village de Saint-Yves, où tout semble calme :
Monsieur de Kertheiz s'y est logé dans la meilleure chambre de l'auberge (à l'étage). Plus loin, la maison de planches au toit grisâtre vient d'être rachetée par le marchand Becquefleur ; il paraît que le précédent propriétaire, un Irlandais, a été assassiné, et les Noirs disent avoir entendu son fantôme y faire du bruit trois jours après.
Kertheiz remarque vite que la garnison se tient très mal : le lieutenant du Breuil passe son temps à la taverne, et les soldats sont peu motivés et indisciplinés ; seul le sergent semble être à peu près sérieux.
Pour leur faire honte, Kertheiz fait manœuvrer ses soldats auprès du petit bastion tenu par la garnison :
Un petit bateau espagnol, le San Guacamole de la Constipación, passe de temps en temps pour faire du commerce ; son équipage propose des tonneaux de rhum « oubliés par un navire qui partait pour l'Espagne » ou quelques objets de valeur « tombés d'un bateau »… Quelques villageois et marchands, dont Becquefleur, se précipitent ; le lieutenant du Breuil ferme les yeux, il semble profiter de repas gratuits à l'auberge.
Sous prétexte d'aller faire une partie de chasse, et accompagné de quelques membres de son équipage et de la servante noire de l'habitation Biennofont (mais après avoir éloigné Aymé) Lostbraz amène des vivres à un esclave en fuite réfugié sur la Grande Morne (colline). Il se doute qu'ils sont sûrement plusieurs.
…après une discussion, ceux-ci leur permettent de poster quelques hommes derrière la colline, mais ils refusent de s'engager à leurs côtés.
Les relations se sont tendues entre les deux officiers de la Marine. Assez étonnamment, Du Breuil fait mettre aux arrêts son propre sergent, et s'enferme un moment dans le bastion. Kertheiz réagit en faisant encore quelques manœuvres au pied de celui-ci.
Puis, ne voulant pas perdre son temps, il éloigne soudain sa troupe et la dirige vers une colline proche. Mais un peu plus tard, alors que Du Breuil est retourné à l'auberge comme à son habitude, il se voit soudain entouré de quatre soldats de Kertheiz qui ont ordre de l'arrêter. Une longue discussion s'ensuit, durant laquelle tout le village se rassemble comme au spectacle… Du Breuil, qui n'hésite pas à brandir son pistolet sous le nez des soldats, parvient finalement à convaincre Kertheiz de ne pas insister…
Kertheiz a commencé a dresser des gabions pour se fortifier sur la colline qui domine le village. Bien lui en a pris, car un groupe d'inconnus apparaît brusquement à quelque distance et se précipite vers les premières maisons, en criant en anglais…
…et là, tout s'accélère soudain (sans que les mystères ne semblent résolus) et je n'ai plus de photos…
Dernière édition par Patrice le Jeu 1 Oct 2015 - 21:13, édité 4 fois