Al-Samh ibn Malik al-Khawlani attaque !
En 717, les Omeyyades d'al-Hurr ibn Abd al-Rahman al-Thaqafi commencérent à traverser les Pyrénées orientales en territoire aquitain et en Septimanie dans la suite de leur conquête ibérique, mais le commandant ne réussit pas à s'étendre plus loin. Al-Hurr fût remplacé en 719 par l'Émir al-Samh qui entra en Septimanie, mit le siège à Narbonne (Arbouna pour les Arabes), capitale de la dernière province wisigothique, et s'en empara en dépit de la résistance locale.Dans les termes généraux, la Septimanie gothique se rendit aux mains des Musulmans dans des conditions favorables, permettant aux Omeyyades de contrôler la région avec le soutien sous conditions de la population locale et de la noblesse gothique. L'historien égyptien Mohamed Abdallah Inane situe cette province au nord des Pyrénées, incluant les côtes méditerranéennes jusqu'aux Bouches-du-Rhône ; il ajoute que les principales villes de cette province sont Narbonne (Arbuna), Carcassonne (Qarqachounah), Béziers (Bazyih), Nîmes (Nimah), Agde (Ajdah) et Castelsarrasin (Majlounah). Dès la conquête de Narbonne en 720, les Omeyyades en firent la capitale de leur nouvelle province de Septimanie musulmane, pour près de quarante ans.Le port de Narbonne leur permit d'acheminer des troupes et des vivres directement sur la côte languedocienne sans avoir à passer les Pyrénées. La cité fût utilisée comme base pour les razzias. Une mosquée fût établie à l'intérieur de l'église Saint-Rustique de Narbonne.Le premier walis, gouverneur de la province narbonnaise était Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi nommé en 720.Les Omeyyades étaient en période d’expansion à l'ouest : outre la péninsule Ibérique et la Septimanie, ils débarquérent en Sicile, qui fût conquise en 720. Même si en 721, l'Émir-gouverneur Al-Samh ibn Malik al-Khawlani (le "Zama" des chroniques chrétiennes) fût tué par le duc Eudes d'Aquitaine, lors du siège de Toulouse, et que du coup, l'armée arabe essuya sa première grande défaite, la marée omeyyade ne fût même pas temporairement interrompue à grande échelle puisque la Sardaigne, la Corse et les Baléares (conquête définitive en 902) tombérent aux mains des Omeyyades en 724.Les gouverneurs militaires lancent alors des expéditions en Aquitaine et Septimanie pour s'emparer de butins : en 725, le successeur de feu Al-Samh, Anbasa ibn Suhaym Al-Kalbi assièga la ville de Carcassonne, qui dût accepter de donner la moitié de son territoire, de rendre hommage, et de faire une alliance offensive et défensive avec les forces musulmanes.Les armées arabes conquirent ensuite Agde, Béziers, Nîmes et toutes les autres villes septimaniennes qu'ils intègrérent au Califat : en 725, toute la Septimanie était sous la domination omeyyade.Dans les combats féroces des années 720, les massacres et la destruction affectant plus particulièrement la vallée de l'Ebre et de la Septimanie créerent un flot de réfugiés qui s'installa dans le sud de l'Aquitaine au-delà des Pyrénées et la Provence.À partir de 725 ou 730, depuis la province narbonnaise les musulmans lancérent plusieurs razzias en Aquitaine, qui dût dans le même temps affronter les armées de Charles Martel qui rattacha Bourges au royaume des Francs en 731. Au cours de cette période, le commandant berbère Uthman ibn Naissa ("Munuza") devint gouverneur de la Cerdagne (y compris une grande partie de l'actuelle Catalogne). À partir de cette période, le ressentiment contre les dirigeants arabes s'accrût au sein des troupes berbères : Uthman ibn Naissa, le seigneur berbère souverain des Pyrénées orientales, se sépare de Cordoue, établissant une principauté reposant sur une hégémonie berbère (731).Le dirigeant berbère s'allia avec le duc Eudes d'Aquitaine, qui fût alors désireux de stabiliser ses frontières, et il est écrit qu'il maria sa fille à Eudes. Le duc Eudes d'Aquitaine s'allia alors au gouverneur omeyyade Munuza Uthman Abu Naissa, qui épousa sa fille. Uthman ibn Naissa fit tuer Nambaudus, l'évêque d'Urgell, un clerc agissant sur les ordres de l'Église de Tolède.Subordonné du gouverneur d'Al-Andalus Anbasa ibn Suhaym Al-Kalbi, Munuza tenta de se constituer une principauté indépendante en Cerdagne.Le gouverneur omeyyade de Cordoue, Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi, nommé depuis 730, rassembla alors une expédition pour punir le commandant berbère de son insubordination. Abd al-Rahman diriga l'expédition, encercla Munuza et le mit à mort en Cerdagne, selon les Chroniques mozarabes, un juste châtiment pour le meurtre de l'évêque gothique.Enhardi par son succès, Abd al-Rahman repris les raids vers les Royaumes francs, en Aquitaine et remontant la vallée du Rhône, il mèna des excursions jusqu'en Bourgogne.Abd al-Rahman attaqua l'allié de feu Uthman ibn Naissa, le duc Eudes d'Aquitaine, qui venait tout juste de subir l'offensive dévastatrice de Charles Martel sur Bourges et le nord de l'Aquitaine (731).Continuant de s'arranger pour recruter le nombre nécessaire de soldats, l'indépendant duc Eudes d'Aquitaine se confronta aux forces d'Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi qui s'étaient brisées au nord au niveau des Pyrénées occidentales, mais ne pût pas retenir cette fois la poussée du chef arabe contre Bordeaux. Le seigneur aquitain fût battu à la Bataille de Bordeaux, en 732.Après la victoire d'Abd al-Rahman lors de la bataille de Bordeaux en 732, les forces omeyyades se déplacérent ensuite vers le nord pour envahir le Poitou, dans le but de piller la Basilique Saint-Martin de Tours. Le duc Eudes d'Aquitaine trouva encore le moyen de sauver l'Aquitaine de l'emprise omeyyade en prévenant Charles Martel du danger imminent à l'encontre de la ville franque sacrée de Tours.Le maire du Palais Charles Martel défit l'armée de l’émir andalou Abd al-Rahman à la bataille de Poitiers, qui est considérée par beaucoup comme un tournant dans l'expansion musulmane en France. En 732, les Omeyyades nommérent Yusuf al-Fihri gouverneur de Narbonne.En 734, les forces omeyyades sous les ordres d'Abd el-Malik el Fihri, le successeur d'Abd al-Rahman, reçûrent sans combattre la soumission des villes d'Avignon, d'Arles, et probablement de Marseille, dirigées par le comte de Provence, Mauronte.Le patricien de la Provence, Mauronte, avait appelé les forces andalouses pour protéger un de ses bastions de la pression des premiers carolingiens, estimant peut-être ses propres garnisons trop faibles pour repousser l'armée bien organisée et solide de Charles Martel, constituée de vassaux enrichis par les terres de l'Église.Charles fit face à l'opposition des différents acteurs régionaux. Pour commencer avec la noblesse gothique et gallo-romaine de la région, qui craignaient sa politique agressive et dominatrice. Charles décide de s'allier avec le roi lombard Liutprand, afin de repousser les Omeyyades et la noblesse locale de sang gothique et gallo-romain. Il subit également l'hostilité des ducs d'Aquitaine qui mettent en péril son arrière-garde, et de son successeur Pépin (737, 752) au cours de leurs opérations militaires en Septimanie et en Provence. Les ducs d'Aquitaine, à leur tour, s'appuyérent largement sur la force de leurs troupes basques, agissants dans le cadre d'une alliance stratégique avec les Aquitains depuis le milieu du viie siècle.Avec la mort du duc Eudes d'Aquitaine en 735 et après avoir contré la tentative séparatiste de l'Aquitaine menée par le duc Hunald, Charles Martel s'occupa de la Bourgogne (734, 736) et de la Septimanie (736, 737).En 736, Charles Martel pris les villes d'Aix, Marseille et Arles, après que Mauronte, duc ou patrice de Provence, se fut allié avec les Omeyyades pour sauver son autonomie.En 737, Charles Martel captura et réduit en ruines Avignon, en plus de détruire la flotte andalouse.Après avoir pris Avignon, les Francs entrérent en Septimanie. Ils battirent par deux fois les musulmans, à Montfrin et sur le plateau de Signargues, près de Rochefort-du-Gard. Malgré une nouvelle victoire sur la Berre, la mort du roi des Francs, Thierry IV, obliga le frère de Charles Martel, Childebrand, a lever le siège de Narbonne.Charles Martel attaqua plusieurs autres villes qui avaient collaboré avec les Omeyyades, et détruisit leurs fortifications : Béziers, Agde, Maguelone, Nîmes. C'est à cette occasion que fûrent notamment incendiées les arènes de Nîmes, soit l'enceinte de l'édifice alors utilisé comme village fortifié – le castrum arenae – contenant deux églises, 220 maisons et un petit château. Avant son retour vers le nord du royaume, Charles Martel écrasa toute opposition en Provence et dans la basse vallée du Rhône. Le comte de Marseille, Mauronte, fuya vers les Alpes.Pépin le Bref, le fils de Charles Martel, et Liutprand, roi des Lombards, s'alliérent pour les vaincre. Les deux cités provençales fûrent prises d’assaut. Des seigneurs francs reçûrent en fief des cités stratégiques en Provence afin d’empêcher tout retour des Sarrasins.Les musulmans réaffirmérent leur autorité sur la Septimanie pour 15 années supplémentaires. Le wali, gouverneur de Narbonne Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi fût remplacé par Athima puis vers 741, par Omar ibn Omar. En 747, les Omeyyades nommérent le gouverneur de Narbonne Yusuf al-Fihri, gouverneur de Cordoue : il devint gouverneur de toute l'Al-Andalus (qui sera par la suite divisée en cinq provinces distinctes dont la Septimanie) pour le compte des Omeyyades de Damas.En 752, le roi Pépin le Bref, nouvellement proclamé, mèna une nouvelle campagne en Septimanie, quand l'allégeance régionale gothique bascula en faveur du roi franc. Cette année là, Pépin conquit Nîmes et soumit une partie de la région jusqu'aux portes de Narbonne, ville devant laquelle il mit le siège. Pépin trouva cependant l'opposition du duc d'Aquitaine, Waïfre, qui, conscient des ambitions de Pépin, attaqua l'arrière-garde franque avec une armée de Vascons lors du siège de Narbonne.En 756, à la suite de la chute des Omeyyades à Damas devant les Abbassides, le gouverneur Yusuf al-Fihri fût battu par Abd al-Rahman Ier devant Cordoue.Ce dernier pris possession de toutes les dépendances arabo-musulmanes en Europe en créant un nouvel État, l'émirat de Cordoue.C'est finalement le roi franc qui réussit à prendre Narbonne en 759, après avoir juré de respecter la loi gothique, gagnant ainsi l'allégeance de la noblesse et de la population gothique. La chute de la ville marque la fin de l'occupation musulmane en Septimanie. Le dernier gouverneur musulman de Narbonne, Abd-er-Rahman ben Ocba (756-759), ne conserva que les territoires ibériques, des Pyrénées à l'Èbre. De là, les musulmans poursuivirent leurs razzias sur les côtes méditerranéennes et les pillages en mer pendant des siécles.
N°28 CAROLINGIAN FRANKISH. 639 AD - 888 AD
1 x C-in-C - Irr Kn (F) @ 19 AP = 19 AP Trois figurines
2 x Sub-General - Irr Kn (F) @ 14 AP = 28 AP Six figurines
35 x Caballarii - Irr Kn (F) @ 9 AP = 315 AP Cent-cinq figurines
24 x Select levies - Irr Sp (I) @ 3AP = 96 AP Quatre-vingt-seize figurines
12 x Archers - Irr Bw (I) @3AP = 36 AP Trente-six figurines
6 x Lantwer - Irr Hd (O) @ 1AP = 6 AP Trente figurines
Total = 500 AP Deux-cent-soixante-seize figurines et cent-quatorze figurines de chevaux ou 21 744 hommes réels
N°31 UMAYYAD ARAB. 657 AD - 750 AD
1 x C-in-C- Reg Cv (O) @ 28 AP = 28 AP Trois figurines
2 x Sub-General - Irr Cv (O) @ 28 AP = 56 AP Six figurines
22 x Jund cavalry - Reg Cv (I) @ 6 AP = 132 AP Soixante-six figurines
2 x Asawira - Irr Cv(S) @9AP = 18AP Six figurines
26 x Spearmen - Reg Sp (I) @ 4AP = 104 AP Cent quatre figurines
26 x Archers - Reg Bw (O) @ 5AP = 130 AP Soixante-dix-huit figurines
4 x Dailami zupin - men - Reg Ax(X) @5AP = 20AP Douze figurines
6 x Ghazis, desert Arabs or other tribal Arab auxiliaries - IrrLH(O) @ 4AP = 24AP Douze
figurines
Total = 500 AP Deux-cent-quatre-vingt-sept figurines et quatre-vingt-treize figurines de chevaux ou 18 368 hommes réels
En 717, les Omeyyades d'al-Hurr ibn Abd al-Rahman al-Thaqafi commencérent à traverser les Pyrénées orientales en territoire aquitain et en Septimanie dans la suite de leur conquête ibérique, mais le commandant ne réussit pas à s'étendre plus loin. Al-Hurr fût remplacé en 719 par l'Émir al-Samh qui entra en Septimanie, mit le siège à Narbonne (Arbouna pour les Arabes), capitale de la dernière province wisigothique, et s'en empara en dépit de la résistance locale.Dans les termes généraux, la Septimanie gothique se rendit aux mains des Musulmans dans des conditions favorables, permettant aux Omeyyades de contrôler la région avec le soutien sous conditions de la population locale et de la noblesse gothique. L'historien égyptien Mohamed Abdallah Inane situe cette province au nord des Pyrénées, incluant les côtes méditerranéennes jusqu'aux Bouches-du-Rhône ; il ajoute que les principales villes de cette province sont Narbonne (Arbuna), Carcassonne (Qarqachounah), Béziers (Bazyih), Nîmes (Nimah), Agde (Ajdah) et Castelsarrasin (Majlounah). Dès la conquête de Narbonne en 720, les Omeyyades en firent la capitale de leur nouvelle province de Septimanie musulmane, pour près de quarante ans.Le port de Narbonne leur permit d'acheminer des troupes et des vivres directement sur la côte languedocienne sans avoir à passer les Pyrénées. La cité fût utilisée comme base pour les razzias. Une mosquée fût établie à l'intérieur de l'église Saint-Rustique de Narbonne.Le premier walis, gouverneur de la province narbonnaise était Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi nommé en 720.Les Omeyyades étaient en période d’expansion à l'ouest : outre la péninsule Ibérique et la Septimanie, ils débarquérent en Sicile, qui fût conquise en 720. Même si en 721, l'Émir-gouverneur Al-Samh ibn Malik al-Khawlani (le "Zama" des chroniques chrétiennes) fût tué par le duc Eudes d'Aquitaine, lors du siège de Toulouse, et que du coup, l'armée arabe essuya sa première grande défaite, la marée omeyyade ne fût même pas temporairement interrompue à grande échelle puisque la Sardaigne, la Corse et les Baléares (conquête définitive en 902) tombérent aux mains des Omeyyades en 724.Les gouverneurs militaires lancent alors des expéditions en Aquitaine et Septimanie pour s'emparer de butins : en 725, le successeur de feu Al-Samh, Anbasa ibn Suhaym Al-Kalbi assièga la ville de Carcassonne, qui dût accepter de donner la moitié de son territoire, de rendre hommage, et de faire une alliance offensive et défensive avec les forces musulmanes.Les armées arabes conquirent ensuite Agde, Béziers, Nîmes et toutes les autres villes septimaniennes qu'ils intègrérent au Califat : en 725, toute la Septimanie était sous la domination omeyyade.Dans les combats féroces des années 720, les massacres et la destruction affectant plus particulièrement la vallée de l'Ebre et de la Septimanie créerent un flot de réfugiés qui s'installa dans le sud de l'Aquitaine au-delà des Pyrénées et la Provence.À partir de 725 ou 730, depuis la province narbonnaise les musulmans lancérent plusieurs razzias en Aquitaine, qui dût dans le même temps affronter les armées de Charles Martel qui rattacha Bourges au royaume des Francs en 731. Au cours de cette période, le commandant berbère Uthman ibn Naissa ("Munuza") devint gouverneur de la Cerdagne (y compris une grande partie de l'actuelle Catalogne). À partir de cette période, le ressentiment contre les dirigeants arabes s'accrût au sein des troupes berbères : Uthman ibn Naissa, le seigneur berbère souverain des Pyrénées orientales, se sépare de Cordoue, établissant une principauté reposant sur une hégémonie berbère (731).Le dirigeant berbère s'allia avec le duc Eudes d'Aquitaine, qui fût alors désireux de stabiliser ses frontières, et il est écrit qu'il maria sa fille à Eudes. Le duc Eudes d'Aquitaine s'allia alors au gouverneur omeyyade Munuza Uthman Abu Naissa, qui épousa sa fille. Uthman ibn Naissa fit tuer Nambaudus, l'évêque d'Urgell, un clerc agissant sur les ordres de l'Église de Tolède.Subordonné du gouverneur d'Al-Andalus Anbasa ibn Suhaym Al-Kalbi, Munuza tenta de se constituer une principauté indépendante en Cerdagne.Le gouverneur omeyyade de Cordoue, Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi, nommé depuis 730, rassembla alors une expédition pour punir le commandant berbère de son insubordination. Abd al-Rahman diriga l'expédition, encercla Munuza et le mit à mort en Cerdagne, selon les Chroniques mozarabes, un juste châtiment pour le meurtre de l'évêque gothique.Enhardi par son succès, Abd al-Rahman repris les raids vers les Royaumes francs, en Aquitaine et remontant la vallée du Rhône, il mèna des excursions jusqu'en Bourgogne.Abd al-Rahman attaqua l'allié de feu Uthman ibn Naissa, le duc Eudes d'Aquitaine, qui venait tout juste de subir l'offensive dévastatrice de Charles Martel sur Bourges et le nord de l'Aquitaine (731).Continuant de s'arranger pour recruter le nombre nécessaire de soldats, l'indépendant duc Eudes d'Aquitaine se confronta aux forces d'Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi qui s'étaient brisées au nord au niveau des Pyrénées occidentales, mais ne pût pas retenir cette fois la poussée du chef arabe contre Bordeaux. Le seigneur aquitain fût battu à la Bataille de Bordeaux, en 732.Après la victoire d'Abd al-Rahman lors de la bataille de Bordeaux en 732, les forces omeyyades se déplacérent ensuite vers le nord pour envahir le Poitou, dans le but de piller la Basilique Saint-Martin de Tours. Le duc Eudes d'Aquitaine trouva encore le moyen de sauver l'Aquitaine de l'emprise omeyyade en prévenant Charles Martel du danger imminent à l'encontre de la ville franque sacrée de Tours.Le maire du Palais Charles Martel défit l'armée de l’émir andalou Abd al-Rahman à la bataille de Poitiers, qui est considérée par beaucoup comme un tournant dans l'expansion musulmane en France. En 732, les Omeyyades nommérent Yusuf al-Fihri gouverneur de Narbonne.En 734, les forces omeyyades sous les ordres d'Abd el-Malik el Fihri, le successeur d'Abd al-Rahman, reçûrent sans combattre la soumission des villes d'Avignon, d'Arles, et probablement de Marseille, dirigées par le comte de Provence, Mauronte.Le patricien de la Provence, Mauronte, avait appelé les forces andalouses pour protéger un de ses bastions de la pression des premiers carolingiens, estimant peut-être ses propres garnisons trop faibles pour repousser l'armée bien organisée et solide de Charles Martel, constituée de vassaux enrichis par les terres de l'Église.Charles fit face à l'opposition des différents acteurs régionaux. Pour commencer avec la noblesse gothique et gallo-romaine de la région, qui craignaient sa politique agressive et dominatrice. Charles décide de s'allier avec le roi lombard Liutprand, afin de repousser les Omeyyades et la noblesse locale de sang gothique et gallo-romain. Il subit également l'hostilité des ducs d'Aquitaine qui mettent en péril son arrière-garde, et de son successeur Pépin (737, 752) au cours de leurs opérations militaires en Septimanie et en Provence. Les ducs d'Aquitaine, à leur tour, s'appuyérent largement sur la force de leurs troupes basques, agissants dans le cadre d'une alliance stratégique avec les Aquitains depuis le milieu du viie siècle.Avec la mort du duc Eudes d'Aquitaine en 735 et après avoir contré la tentative séparatiste de l'Aquitaine menée par le duc Hunald, Charles Martel s'occupa de la Bourgogne (734, 736) et de la Septimanie (736, 737).En 736, Charles Martel pris les villes d'Aix, Marseille et Arles, après que Mauronte, duc ou patrice de Provence, se fut allié avec les Omeyyades pour sauver son autonomie.En 737, Charles Martel captura et réduit en ruines Avignon, en plus de détruire la flotte andalouse.Après avoir pris Avignon, les Francs entrérent en Septimanie. Ils battirent par deux fois les musulmans, à Montfrin et sur le plateau de Signargues, près de Rochefort-du-Gard. Malgré une nouvelle victoire sur la Berre, la mort du roi des Francs, Thierry IV, obliga le frère de Charles Martel, Childebrand, a lever le siège de Narbonne.Charles Martel attaqua plusieurs autres villes qui avaient collaboré avec les Omeyyades, et détruisit leurs fortifications : Béziers, Agde, Maguelone, Nîmes. C'est à cette occasion que fûrent notamment incendiées les arènes de Nîmes, soit l'enceinte de l'édifice alors utilisé comme village fortifié – le castrum arenae – contenant deux églises, 220 maisons et un petit château. Avant son retour vers le nord du royaume, Charles Martel écrasa toute opposition en Provence et dans la basse vallée du Rhône. Le comte de Marseille, Mauronte, fuya vers les Alpes.Pépin le Bref, le fils de Charles Martel, et Liutprand, roi des Lombards, s'alliérent pour les vaincre. Les deux cités provençales fûrent prises d’assaut. Des seigneurs francs reçûrent en fief des cités stratégiques en Provence afin d’empêcher tout retour des Sarrasins.Les musulmans réaffirmérent leur autorité sur la Septimanie pour 15 années supplémentaires. Le wali, gouverneur de Narbonne Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi fût remplacé par Athima puis vers 741, par Omar ibn Omar. En 747, les Omeyyades nommérent le gouverneur de Narbonne Yusuf al-Fihri, gouverneur de Cordoue : il devint gouverneur de toute l'Al-Andalus (qui sera par la suite divisée en cinq provinces distinctes dont la Septimanie) pour le compte des Omeyyades de Damas.En 752, le roi Pépin le Bref, nouvellement proclamé, mèna une nouvelle campagne en Septimanie, quand l'allégeance régionale gothique bascula en faveur du roi franc. Cette année là, Pépin conquit Nîmes et soumit une partie de la région jusqu'aux portes de Narbonne, ville devant laquelle il mit le siège. Pépin trouva cependant l'opposition du duc d'Aquitaine, Waïfre, qui, conscient des ambitions de Pépin, attaqua l'arrière-garde franque avec une armée de Vascons lors du siège de Narbonne.En 756, à la suite de la chute des Omeyyades à Damas devant les Abbassides, le gouverneur Yusuf al-Fihri fût battu par Abd al-Rahman Ier devant Cordoue.Ce dernier pris possession de toutes les dépendances arabo-musulmanes en Europe en créant un nouvel État, l'émirat de Cordoue.C'est finalement le roi franc qui réussit à prendre Narbonne en 759, après avoir juré de respecter la loi gothique, gagnant ainsi l'allégeance de la noblesse et de la population gothique. La chute de la ville marque la fin de l'occupation musulmane en Septimanie. Le dernier gouverneur musulman de Narbonne, Abd-er-Rahman ben Ocba (756-759), ne conserva que les territoires ibériques, des Pyrénées à l'Èbre. De là, les musulmans poursuivirent leurs razzias sur les côtes méditerranéennes et les pillages en mer pendant des siécles.
N°28 CAROLINGIAN FRANKISH. 639 AD - 888 AD
1 x C-in-C - Irr Kn (F) @ 19 AP = 19 AP Trois figurines
2 x Sub-General - Irr Kn (F) @ 14 AP = 28 AP Six figurines
35 x Caballarii - Irr Kn (F) @ 9 AP = 315 AP Cent-cinq figurines
24 x Select levies - Irr Sp (I) @ 3AP = 96 AP Quatre-vingt-seize figurines
12 x Archers - Irr Bw (I) @3AP = 36 AP Trente-six figurines
6 x Lantwer - Irr Hd (O) @ 1AP = 6 AP Trente figurines
Total = 500 AP Deux-cent-soixante-seize figurines et cent-quatorze figurines de chevaux ou 21 744 hommes réels
N°31 UMAYYAD ARAB. 657 AD - 750 AD
1 x C-in-C- Reg Cv (O) @ 28 AP = 28 AP Trois figurines
2 x Sub-General - Irr Cv (O) @ 28 AP = 56 AP Six figurines
22 x Jund cavalry - Reg Cv (I) @ 6 AP = 132 AP Soixante-six figurines
2 x Asawira - Irr Cv(S) @9AP = 18AP Six figurines
26 x Spearmen - Reg Sp (I) @ 4AP = 104 AP Cent quatre figurines
26 x Archers - Reg Bw (O) @ 5AP = 130 AP Soixante-dix-huit figurines
4 x Dailami zupin - men - Reg Ax(X) @5AP = 20AP Douze figurines
6 x Ghazis, desert Arabs or other tribal Arab auxiliaries - IrrLH(O) @ 4AP = 24AP Douze
figurines
Total = 500 AP Deux-cent-quatre-vingt-sept figurines et quatre-vingt-treize figurines de chevaux ou 18 368 hommes réels