Pour la deuxième édition du marché médiéval d'Auray, qui se poursuit ce dimanche 22 décembre à la chapelle Saint Esprit, je suis tombé sur pas mal de stands disons...quelque peu fantaisistes (et un verre de vin chaud épicé qui me restera sur l'estomac jusqu'à la Saint Sylvestre) , mais également sur une exposition fort intéressante d'armes et cuirasses présentée par un type ayant créé son auto-entreprise, "L'artilleur du roi", afin de proposer des animations partout où l'on souhaite faire appel à ses services https://www.facebook.com/profile.php?id=100063675003060
A Auray, Denis Mineau, c'est le nom du susnommé, présente notamment des pièces à feu, telles une réplique d'arquebute, celle d'une arquebuse à mèche, et ce "trait à feu" dont l'emploi à cheval a nourri récemment une discussion sur ce forum.
Un dernier engin qui, confirme-t-il, pouvait être accroché par un anneau relié au plastron du cavalier. Et qui, lorsqu'il s'utilisait à cheval, était plus court que celui généralement porté par un homme à pied.
Son utilité, poursuit Denis Mineau, résidait moins dans la pièce de métal qu'il pouvait projeter que dans la frayeur que la détonation pouvait susciter chez l'adversaire... et sa monture. Et l'exposant de confirmer que, cette arme - qui a vu le jour au début du XVe siècle - était assez rare sur un champ de bataille, utilisée tout au plus par une ou deux personnes.
Un arc anglais, long d'un peu plus de deux mètres, est de même présenté avec les différentes flèches que cette arme pouvait expédier sur la couenne des malotrus. Les unes pour percer, les autres pour trancher (les jarrets des chevaux par exemple).
Si l'arbalète de guerre pouvait expédier un ou deux carreaux par minute, l'arc anglais, bien manipulé, permettait à son utilisateur d'envoyer dans les airs jusqu'à 12 flèches par minute, assure Denis Mineau. Un tir qui exigeait évidemment une belle force et une grande habitude. "Personne ne serait capable de le faire aujourd'hui" estime-t-il.
Pour mémoire, ce type d'arc était fabriqué en bois de frène ou d'if.
Quant aux armes d'hast exposées sur le marché médiéval, elles permettent de rappeler que, lors d'une bataille, on cherchait bien sur à piquer ou tailler, mais aussi , à cogner. Les articulations des bras et des genoux de préférence. Ce qui explique les protections supplémentaires apparues à ces endroits sur les armures.
Autre détail à connaitre : les fentes figurant sur le rebord de certains casques (comme celui que l'on peut apercevoir à l'extrême droite de la photo présentée ci-dessus) avaient également leur utilité. Elles permettaient à un arbalétrier accroupi et occupé à recharger derrière son pavois, de lever les yeux pour regarder ce qui se passait devant ou au-dessus de lui.
On en apprend tous les jours.
A Auray, Denis Mineau, c'est le nom du susnommé, présente notamment des pièces à feu, telles une réplique d'arquebute, celle d'une arquebuse à mèche, et ce "trait à feu" dont l'emploi à cheval a nourri récemment une discussion sur ce forum.
Un dernier engin qui, confirme-t-il, pouvait être accroché par un anneau relié au plastron du cavalier. Et qui, lorsqu'il s'utilisait à cheval, était plus court que celui généralement porté par un homme à pied.
Son utilité, poursuit Denis Mineau, résidait moins dans la pièce de métal qu'il pouvait projeter que dans la frayeur que la détonation pouvait susciter chez l'adversaire... et sa monture. Et l'exposant de confirmer que, cette arme - qui a vu le jour au début du XVe siècle - était assez rare sur un champ de bataille, utilisée tout au plus par une ou deux personnes.
Un arc anglais, long d'un peu plus de deux mètres, est de même présenté avec les différentes flèches que cette arme pouvait expédier sur la couenne des malotrus. Les unes pour percer, les autres pour trancher (les jarrets des chevaux par exemple).
Si l'arbalète de guerre pouvait expédier un ou deux carreaux par minute, l'arc anglais, bien manipulé, permettait à son utilisateur d'envoyer dans les airs jusqu'à 12 flèches par minute, assure Denis Mineau. Un tir qui exigeait évidemment une belle force et une grande habitude. "Personne ne serait capable de le faire aujourd'hui" estime-t-il.
Pour mémoire, ce type d'arc était fabriqué en bois de frène ou d'if.
Quant aux armes d'hast exposées sur le marché médiéval, elles permettent de rappeler que, lors d'une bataille, on cherchait bien sur à piquer ou tailler, mais aussi , à cogner. Les articulations des bras et des genoux de préférence. Ce qui explique les protections supplémentaires apparues à ces endroits sur les armures.
Autre détail à connaitre : les fentes figurant sur le rebord de certains casques (comme celui que l'on peut apercevoir à l'extrême droite de la photo présentée ci-dessus) avaient également leur utilité. Elles permettaient à un arbalétrier accroupi et occupé à recharger derrière son pavois, de lever les yeux pour regarder ce qui se passait devant ou au-dessus de lui.
On en apprend tous les jours.
Dernière édition par SIR JACK le Dim 22 Déc 2024 - 10:30, édité 1 fois