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XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt

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Eric de Gleievec
Patrice
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SIR JACK
8 participants

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SIR JACK

SIR JACK

Boudiou ! Que de pass...ion...s décle...nchée..s à la su...ite d'une...sim..pple... rema...rq...ue. S'cus..ez... mo...i, j'...ai du...ma...l à écri...re, parc...e que..mon... che...val... n'arr^..te.. pas de...gi..go...ter.  Sal...e ...b^...e..te, va !  XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 1f605 Laughing


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Patrice

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GERARD Jacques a écrit:Le plus simple ça va être de balancer toutes vos figurines d'arbalétriers à cheval à la poubelle...
SIR JACK a écrit:Boudiou ! Que de pass...ion...s décle...nchée..s

Mais non... les figs sont très utiles quelle que soit leur fonction (piétons montés au XIVe ou cavaliers tireurs fin XVe). Il n'y a aucune passion, mais une réflexion, c'est comme ça que la règle de jeu progresse.  Very Happy

La seconde moitié du quinzième siècle et le début du seizième sont encore un angle mort des extensions de la règle (malgré tous les événements de l'époque, guerre des Deux Roses, guerres de Bourgogne, guerre de Bretagne, guerres d'Italie)...

Je reconnais avoir refoulé cette période depuis longtemps, ayant peu de demandes pour la jouer et pressentant qu'il faudra aussi un peu de travail pour intégrer les changements.

Or c'est là que ça se passe pour les arbalétriers tirant montés, qui sont bien documentés (guerres de Bourgogne notamment) à cranequin, et aussi de plus puissantes arbalètes à pied, à cranequin ou à moufle (il y en a déjà un peu avant mais la puissance semble augmenter).

Euthanasor a écrit:Le cranequin avec ses nombreuses  démultiplications, n'existe que parce que l'arc de fer est impossible à plier avec un simple étrier et crochets. Il s'agit donc bien des arbalètes les plus puissantes.

Tilt. Idea Idea

Oui... La sidérurgie progresse énormément au cours du quinzième siècle, on arrive alors à produire du bon acier en grandes quantités (pour l'époque). Ça tient sans doute à ça...(?)

Je regarde davantage, et je reviens vers vous...


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SIR JACK

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Retour sur les "traits à feu". J'ai vu cette image qui me semble intéressante, en tout cas originale. Par contre, avec un engin pareil, bonjour la précision !

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 Tenue_10


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Patrice

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SIR JACK a écrit:XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 Tenue_10

C'est assez crédible. Sinon qu'il devrait tourner l'arme un peu plus, pour que la lumière soit sur le dessus, pas sur le côté, là il va perdre de la poudre d'amorce, et il ne voit pas où il pose la mèche.


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On voit qqs traits à feux en action ...

(Je crois que c'est unique dans les jeux vidéos)

SIR JACK

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Tandis que la peinture des combattants se poursuit, mon modeste port médiéval commence à prendre tournure avec ses entrepôts, sa chapelle, sa tour de guet, sa forge et ses demeures qui sentent bon la poiscaille .
Avant de réaliser les quais ainsi qu'un bout de côte, je vais sans doute encore ajouter une maison (3D Forge en propose qui me paraissent fort convenables) ainsi peut-être qu'une taverne que je placerai à droite de l'ensemble que voici.
A noter que, sur ma dernière maison en carton, la cheminée a changé de place pour quitter le pignon et venir s'installer en façade, conformément aux judicieux conseils de messire de Gleievec. Et cela, même si elle n'adopte pas l'allure que lui a donné Violet le duc dans la gravure que le toujours bien renseigné suscité a joint à ses explications.  Very Happy

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 20250112


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Beau travail !

Ehouarn

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Byblos a écrit:Beau travail !

Et rapide, tu pourrais faire du coaching de projets sibériens Wink


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Patrice

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Remarquable productivité en effet !

SIR JACK a écrit:Avant de réaliser les quais ainsi qu'un bout de côte

Si c'est un petit village, le plus souvent il n'y a pas de quai du tout, les bateaux (ou les barques qui en viennent) sont échoués sur la plage. Même de grandes villes fluviales se contentent très longtemps de simples grèves.
https://patrimonia.nantes.fr/home/decouvrir/themes-et-quartiers/amenagements-portuaires-au-moyen.html

Dans de nombreux endroits c'est encore souvent le cas au XVIIIe siècle (raison pour laquelle je n'ai fait aucun quai pour mes pirates ou corsaires).


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SIR JACK

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Fort intéressant l'article sur le port de Nantes. Je vais donc ... faire la grève. Non pas la grève du décor mais le décor de la grève Very Happy . Ce qui devrait aussi sans doute m'amener à réaliser une ou deux barges à fond plat pour illustrer le déchargement des bateaux qui étaient obligés de mouiller en eau profonde.

Une chose m'intrigue cependant. Je me souviens avoir vu dans un village situé du côté de Peyrehorade, donc sur les berges de l'Adour, une sorte de "cale" très ancienne descendant doucement dans l'eau et jadis utilisée par les mariniers pour décharger leurs marchandises. Je regrette de ne pas avoir pris la photo. Mais je me demande malgré tout si ce type de revêtement réalisé en pierres plates et grossières n'aurait pas pu être imaginé au Moyen-Age.


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Eric de Gleievec

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Une cale comme tu le décris, oui, sûrement plus qu'un quai. En fait il devait sûrement s'agir d'un empierrement de la grève, pour faciliter le passage de charges lourdes sans s'envaser.

Même à Paris, les "quais" n'étaient en fait que des grèves, et ce jusqu'à la période de la Révolution il me semble ; en tous cas au 17ème siècle c'était encore le cas.

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 Theodor_Josef_Hubert_Hoffbauer_-_View_of_the_Tower_of_Nesles_in_Paris_in_the_17th_century_Watercolour_by_Theodore_-_%28MeisterDrucke-993906%29

Vue de la tour de Nesles au 17ème siècle.


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Si la vie était plus simple, hé ben, elle serait vachement moins compliquée (Søren Kierkegaard).

Patrice

Patrice
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Les barges à fond plat sont fréquentes sur la Loire, nécessaires plus haut sur la fleuve à cause des bancs de sable. Ailleurs, et notamment sur les côtes, c'étaient des chaloupes plus profondes sans doute.

Les cales en pierre c'est difficile de les dater... Il pouvait sûrement y en avoir depuis l'époque romaine notamment dans le midi... Ça doit dépendre de la disposition des lieux, c'est presque du cas par cas.

Je combats souvent la tendance wargamesque à mettre des wharfs partout, notamment en pirate XVIIIe ou fantasy Wink mais je ne dis pas qu'il n'y en avait pas du tout. Ça dépend sans doute aussi de l'importance du village. Même un port de mer comme St-Malo au XVIIIe siècle ne semblait pas encore en avoir besoin (?)

Peut-être aussi (mais ça c'est moi) que j'aime bien l'idée que les bateaux, médiévaux ou corsaires, attendent la marée pour arriver ou pour repartir ; et/ou doivent débarquer en chaloupe.

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 Img_1716

Ceci dit il y a des scénarios où j'ai fait utiliser ma digue en pierre comme cale... mais en échouant quand même les bateaux à sec à un moment de la partie. La grande différence de hauteur entre marée haute et marée basse dans nos régions ne donne pas le choix...

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 Tourch-2021-1

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 100_0120b


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Ehouarn

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Patrice a écrit: Je combats souvent la tendance wargamesque à mettre des wharfs partout

Mais pourquoi donc mettre des anglicismes partout !!! XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 91397800

C'est vrai que parler d'un quai ou d'une jetée ça fait moins moderne XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 408991


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Patrice

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SIR JACK a écrit:sa forge et ses demeures

Les maisons tout en pierre avec cheminée dans le pignon ont sûrement bien leur place à partir de la fin du XVIIIe siècle, notamment en chouannerie ?

Ehouarn a écrit:
Patrice a écrit:mettre des wharfs partout
Mais pourquoi donc mettre des anglicismes partout !!!
C'est vrai que parler d'un quai ou d'une jetée ça fait moins moderne

J'ai fait un peu exprès, le terme est fréquent en wargame.  What a Face

SIR JACK a écrit:une sorte de "cale" très ancienne descendant doucement dans l'eau et jadis utilisée par les mariniers pour décharger leurs marchandises
Eric de Gleievec a écrit:il devait sûrement s'agir d'un empierrement de la grève, pour faciliter le passage de charges lourdes sans s'envaser.

Oui, comme ça, ça peut être très ancien en effet ? Il y avait aussi beaucoup de gués dont le fond avait été empierré par les Romains (plus simple que faire un vrai pont) et encore en usage. Chrétien de Troyes appelle ça un “pont sous l'eau“ dans un de ses textes arthuriens du douzième siècle.

J'en avais repris l'idée dans un vieux scénario, un aber semblait infranchissable en aval du village (première photo) ...mais un des chefs a appris de ses espions sur place qu'un gué romain permettrait de traverser à pied plus bas, un peu plus tard quand la marée allait baisser (deuxième photo).

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 Theix-2015a

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 Theix-2015o


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SIR JACK

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Très instructive, cette discussion, ma foi. Pendant ce temps là, une barge de déchargement vient de sortir de mon chantier naval où le carton et les chutes de balsa ne manquent guère.
L'embarcation est prête à échouer son fond plat sur la première grève qu'elle dénichera. La dérive latérale est destinée à compenser l'absence de quille.

XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 20250113


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Ehouarn

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Ah bravo pour la rapidité Shocked

Euh la dérive latérale est bien attestée aux Pays-Bas, mais est-ce le cas sur la Loire ? XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 408991

Bon tu pourras répondre que l'action ne se passera pas forcément en Bretagne Wink


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SIR JACK

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Ehouarn a écrit:

Euh la dérive latérale est bien attestée aux Pays-Bas, mais est-ce le cas sur la Loire ?  XVe siècle : Il n'y a pas eu qu'Azincourt - Page 4 408991

Bon tu pourras répondre que l'action ne se passera pas forcément en Bretagne Wink

Si ça se passe en Bretagne, la dérive peut toujours être enlevée. Idem pour le mat de devant, qui est amovible et dont je m'aperçois un peu tardivement qu'il a plutôt vu le jour au XVIe siècle
(comme quoi, la rapidité a aussi ses inconvénients  Embarassed )  

Pour ce bateau, je me suis inspiré des "scutes", des embarcations typiques du Nord de l'Europe mais qui, depuis le Moyen-Age, ont apparemment influencé bien d'autres régions comme en témoigne ce texte qui leur est consacré.

"Les scutes fluviaux, proches d'une petite gabare de Loire, comportent un mât. Leurs flancs sont plans, plus ou moins évasés et l'étrave et l'étambot sont généralement relevés de façon symétrique et rectiligne, contrairement à la gabare qui possède, en outre, un treuil arrière (guinda).
Ils se gouvernent avec une piautre (appelée une roëpe à Saint-Omer). En France on trouve des scutes de différentes versions, de différentes tailles, sous différents noms : « miole » sur la Garonne, « besogne » en Normandie, « foncet » en Basse-Seine (pouvait avoir une charge équivalente à celle des grands navires de mer), « bacop » (ou bacôve, du flamand cogghe = bateau de marchandise) sur l'Aa en Flandre française ou « escute » dans le marais audomarois où ces barques sont toujours fabriquées.
Ce sont des embarcations de travail servant pour les grands travaux d’aménagement des fleuves ou au transport qui naviguèrent notamment sur les fleuves et rivières de la côte atlantique et de la Manche (Garonne, la Loire, la Seine, la Meuse, en passant par les marais de la Flandre française), mais aussi sur tous les fleuves de l’Europe du Nord et même jusqu’à la Volga où le scute s’y est maintenu inchangé et pratiquement identique au Scute de Loire."

Quant aux scutes côtiers, voilà ce qu'on en dit :
"Les scutes (ou schlitte/schuyt) côtiers (ou estuariens), spécifiques à l'Europe du nord sont un type particulier de galiote, ou une sorte de chasse-marée flamand, comportant généralement deux mâts, le petit mât de pointe étant l'évolution d'un bout du dehors au cours du XVIe siècle. Leur coque est arrondie et leur étrave et l'étambot sont recourbées en vue latérale. Ils portent souvent une, ou deux, dérives latérales pour compenser l'absence de quille.
Les bateaux étaient robustes pour pouvoir accoster directement sur la plage par haute marée. Ce sont des bateaux de pêche ou de transport.
Au XVe siècle, à Blankenberge (Belgique flamande), on en trouve sous le nom de « haringbuize » spécialisés dans la pêche aux harengs3. En Flandres, vers 1600, apparaissent les premiers scutes tels qu'on les connaîtra ensuite, mis à part l'évolution de leurs mâts déjà signalée.
On en trouve actuellement dans leur forme d'origine notamment en Flandre belge, par exemple à La Panne (sous le nom de « grenadier »)5 et neérlandaise. Leurs lignes et type de construction s'apparentent alors aux « kogge de Zélande » et au « dogger ». Ils font environ 11 mètres de longueur, 5 m de large, un grand creux de 3 m et un très faible tirant d'eau. L'équipage d'un scute est généralement composé de 5 hommes : le capitaine, trois pêcheurs et le garçon de cabine.
Au XIXe siècle on en trouve une forme particulière à hunier en mer Caspienne, beaucoup plus longs, de 25 à 45 mètres".


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